3 piliers de l’estime de soi

Marjorie Moulineuf, auteure de "Apprenez-lui à s’aimer", estime qu’après la naissance, faire en sorte que nos enfants aient une bonne et stable estime de soi est le plus important don que nous puissions leur faire.

L’estime de soi se nourrit quotidiennement, à travers nos interactions, du sentiment d’être aimé, du sentiment d’être utile et du sentiment d’être compétent.

L’amour inconditionnel de soi est hérité des parents qui transmettent le message à leurs enfants qu’ils ont de la valeur non seulement pour eux mais pour l’Humanité toute entière.

2. La vision positive de soi

La vision positive de soi est la conscience de ses talents pour contribuer à l’Humanité.

3. La confiance en soi

La confiance en soi est la conviction d’être capable et de pouvoir apprendre des échecs.

Avec une estime de soi basse (ou haute mais instable), la mauvaise performance va affecter l’image que l’on a de soi et la valeur qu’on s’accorde.

Avec une haute et stable estime de soi, un enfant sera probablement déçu du résultat mais cela n’impactera pas sa valeur en tant que personne digne d’être aimée et de vivre.

En termes simples, la différence entre l’estime de soi et la confiance en soi réside dans le ressenti et l’action. L’estime de soi s’apparente davantage à un sentiment, alors que la confiance en soi implique plus que cela. Elle suppose des actions.

La confiance en soi, c’est tout autre chose : L’auteur Jean Garnot a proposé une définition qui me semble être très précise et complète. Il dit que cette expression désigne « une évaluation réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour affronter une situation particulière ». Ce n’est donc pas un sentiment permanent, même s’il est sécurisant.

Sur un plan plus spirituel:

l'enjeu sera d'apprendre à donner et recevoir sans chagrin ni contrainte, librement, sereinement et joyeusement si possible. D'en ressentir la pertinence ou les bienfaits et de s'en savoir capable. Le choix se fait sur les échanges harmonieux, bienveillants et bienfaisants. Les autres formes d'échanges sont ignorées simplement. L'équilibre visé est rendu possible par un savoir spécifique: nos pensées, sentiments, émotions, paroles, actes créent directement notre réalité, et indirectement par le subconscient qui nous relie au BUT (Père), au SENS (Pacification / Jésus), à la VÉRITÉ (S-Esprit l'amour créateur et ré-unificateur). Ici tout est grâce: la confiance et l'estime se jouent dans l'attention au moment présent accueilli lucidement puisqu'il est, venu du passé, ce que nous avons directement ou indirectement créé, et joyeusement car il reflète notre évolution, notre vraie nature et le but aussi que l'AMOUR inconditionnel nous régénère (SOI et AUTRUI), nous sanctifie et qu'il soit la mesure de TOUT. Le mouvement comprend une réconciliation avec le But, une pacification joyeuse ou du moins sereine et lucide, une réunification pleine de gratitude. 3 temps performatifs sont indispensables à vivre au présent comme des ajustements et des choix centrés sur tout ce qui met en joie, est bon, beau, juste, utile, agréable, nécessaire, indispensable, émouvant, enthousiasmant, porteur d'espoir, faisable, lumineux...

Cela voudra dire: harmoniser le mental (M), l'instinctif (I) et l'émotionnel (E) tournées vers soi (A) ou vers l'extérieur (B). Soit dans l'approche des ennéagrammes:

1. (I/A) Parfaire ses idéaux avec rigueur et patience en se sachant faillible. 2. (E/B) Aider, exister humblement de manière altruiste. 3. (E/A+B) Être vrai, sincère, authentique, aimant et aidant. 4. (E/A) Voir le beau et le faire partager. 5. (M/B) Partage désintéressé des connaissances. 6. (M/A+B) Le courage de l'autonomie et de la confiance en autrui. 7. (M/A) Joie et optimisme malgré la souffrance. 8. (I/B) La puissance et le courage au service de la simplicité et des autres. 9. (I/A+B) Accepter un soutien tolérant et actif.

Il s'agit de guérir son passé en le bénissant pour qu'il ne se recrée pas automatiquement et malgré nous! Et mieux vaut pour cela se mettre en résonance harmonieuse avec l'amour-agapè, avec le BUT, l'intelligence vibratoire originel. C'est à travers notre corps et notre coeur qu'elle aspire à se connaître: nous pouvons donc postuler son aide bienveillante. Il y aura aussi toutefois une aide sous forme de réponses automatisées liée à nos états vibratoires conscients ou inconscients du moment - nos pensées, ressentis, convictions intimes, émotions, paroles, actes - qui entrent en résonance avec la mémoire globale de l'espace-temps; de nouvelles connexions vont en émerger par attraction et répulsion. Tout est intriqué, donc en interactions; tout est relié et relayé, nos joies comme nos tristesses.

Apprendre à concevoir, créer, attirer et rejeter:

Une étude menée en 1972 aux USA sur 24 villes de plus de 10'000 habitants a donné des résultats significatifs : la violence diminuait grâce à la prière de gens , une centaine, qui ressentait la paix. Il faut la racine carrée d'un pour cent de la population ( 80'000 pour 6 milliards). La qualité de nos croyances influencent le monde extérieur. Le miroir nous les reflètent, et dès lors l'enjeu du changement est dans la reconnaissance du langage du Champ et dans ce que nous voudrions changer.

Il s'agit donc de transformer ce qui nous a blessé en une nouvelle expérience positive. La bénédiction se place dans l'entre deux, entre le passé et l'avenir, dans un temps suspendu de reconnaissance de ce qui est, d'une souffrance abordée de là où règne la force et la clarté, plutôt que dans la faiblesse de la rage et de la souffrance : alors quelque chose peut se produite. La douleur s'en va, elle quitte notre corps pour être remplacée par un nouveau sentiment. C'est possible parce que notre cerveau ne peut pas juger et bénir en même temps !

La beauté détient le pouvoir de transformer le monde et notre vie : il s'agit de trouver la façon de voir au-delà du négatif, de nos blessures, souffrances, douleurs, la beauté qui est déjà là.

Ici, il convient de réaliser avec Agathe Raymond que "La transformation de notre vie se fait dès l’instant où nous faisons un focus sur le présent et non sur ce qui s’est passé de négatif avant l’instant présent.

L’utilisation constante des mêmes pensées, des mêmes croyances nuisent à créer un réservoir dans lequel l’univers dépose ce dont nous avons besoin maintenant. Il nous devient impossible de faire le plein de nouvelles énergies, de nouvelles idées créatives, de nouvelles occasions de réussir.

Même si nous croyons tout bien faire pour que la loi de l’attraction se mette en action, il manque un réservoir vide du passé, des peurs, des doutes, de la méfiance, si dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos sentiments tout l’espace intérieur est occupé par des rancunes, des colères, des pensées et croyances limitatives et par la peur du manque, il ne reste aucune place pour que l’univers remplisse notre espace intérieur de nouveautés, de prospérité, de pensées créatives.

Il nous est quelquefois très difficile de laisser partir une peur, une croyance, une mémoire où nous avons expérimenté une situation qui n’a pas eu le succès attendu.

Faire le vide pour faire le plein nous demande de laisser partir des souvenirs, des pensées, des manques de confiance, la méfiance afin que l’univers puisse immédiatement remplir le vide par un plein d’abondance, de santé, d’énergie, de prospérité.

Dans la sagesse universelle aucun vide n’est accepté.

Aussitôt que nous acceptons de laisser partir nos pensées et croyances limitatives et souffrantes, aussitôt l’univers s’empresse de faire le plein d’une nouvelle énergie qui apporte bien-être, santé, prospérité, créativité.

L’univers est prêt à nous donner tout ce dont nous avons réellement besoin à la condition de créer l’espace nécessaire pour recevoir ce qui est idéal pour nous."

Nous irons ainsi vers ce que nous aimons et vers ce qui est tellement mieux ou tout simplement suffisamment bon, agréable, bien, beau, utile, nécessaire, etc. En nous dégageant de ce qui est nul, tellement moche, triste ou affligeant ! Dans un mouvement de dégagement et d'engagement, une co-création libre et responsable. S'ouvre alors un temps neuf avec de nouveaux possibles. Le divin est sensible à nos convictions intimes, à nos sentiments profonds: il en tient compte et nous exauce si l'environnement et les personnes concernées le permettent...

Voici pourquoi il faut apprendre à tourner la page. Pour qu’une chose disparaisse, il faut d’abord la reconnaître… Aussi longtemps que nous renierons notre passé, nos souffrances comme nos fautes, nous ne pourrons guérir de l’intérieur. Et toute guérison commence par l’acceptation suivie de très près par le pardon.

Les jugements à l’égard des autres ne sont des chaînes pour toi que si tu acceptes de les porter.

Combien de temps accepteras-tu d’être la victime des médisances et des limites imposées par ceux et celles qui se cherchent encore ?

Apprécie ce que tu es réellement, bénis tout et pardonne à ceux qui t’ont blessé pour mieux te libérer de tous les fardeaux que tu traînes inlassablement avec toi depuis déjà trop longtemps.

 

Pour tourner la page, pardonne et accepte ce qui a été, avant tout pour toi, pour te libérer. Choisis de faire la paix avec ton passé, avec ce que tu as été et ce que tu es devenu. Regarde tes peurs en face et ne leur accorde plus l’importance dont elles ont besoin pour exister. La peur fait partie de toi, il faut apprendre à l’apprivoiser. Voici les principales:

La peur de l’inconnu : L’être humain a une tendance naturelle à préférer ce qu’il connaît.

La peur du rejet : C’est la peur d’être ridiculisé, ignoré ou mis de côté. Le besoin d’être accepté par son groupe est un besoin vital. Cette peur d’être exclu est profondément ancrée dans notre inconscient du fait qu’autrefois la survie d’un individu reposait sur son appartenance au groupe (nourriture, territoire, etc).

La peur de se tromper : Il arrive souvent que nous évitons d’agir ou de prendre une décision parce que nous doutons de la pertinence de nos choix.

La peur de l’échec : Elle est très liée avec la peur de se tromper. Cette peur est omniprésente et très forte dans nos sociétés occidentales où règne une délétère dictature de la performance. Elle est moins présente dans les sociétés qui donnent plus de place et d’importance à la spiritualité.

La peur de décevoir ou d'être déçu-e.

La peur du ridicule.

La peur de ne pas être à la hauteur, d'être incompris, différent.

La peur de réussir : Oui de réussir, vous lisez juste ! Elle semble paradoxale mais cette peur n’est pourtant pas rare.

La peur du pire : Une phrase absurde dit « espérer le meilleur et se préparer au pire ». Depuis tout petit nous sommes conditionnés à imaginer le pire et à le craindre pour l’éviter.

La peur du changement : Le changement est naturel chez l’être humain. On apprend à lire, marcher, etc de manière à devenir plus indépendant. Mais il est courant de céder à la tentation de privilégier la sécurité.

La peur de l’engagement : Elle est souvent associée aux relations amoureuses. Or, elle peut concerner les différents autres aspects de votre vie comme le travail, la famille.

La peur de souffrir et celle de la mort.

Néanmoins, toutes ces peurs sont des ajustements à nos environnements et des réponses fictives à une réalité imaginée. Nous aurons forcément à nous confronter à nos plus grandes peurs, à celle que Gregg Bradden appelait la Nuit de l'âme...

Et à nous confronter aussi bien entendu à nos blessures existentielles:

Selon Lise Boubeau, la majorité des enfants passent par 4 étapes: 1) L'enfant connaît la joie d'être lui-même 2) Ensuite, il connaît le contraire, le devoir d'obéir. 3) Vient ensuite le temps de crise, la révolte. 4) L'enfant se résigne et se crée une personnalité en fonction de ce que les autres veulent. Ces blessures de la prime enfance sont une réalité; elles nous ont poussés à trouver des réponses et des parades qui ont évolué au fil du temps et des circonstances. Nous en gardons toutefois des traces plus ou moins conscientes, des mécanismes de protection et de défense.

Ce sont des automatismes mais aussi des traumatismes. Il y a:

La blessure de rejet fait adopter un comportement discret, effacé, secret, sage, renfermé, furtif…
Dans la blessure d'abandon, la personne joue le rôle de victime (en quête de soutien), elle en fait trop (pour se rendre indispensable) ou alors s’impose des responsabilités et veut en faire plus qu’elle ne devrait (en attente de compliments).
La blessure d'humiliation conduit au masochisme: la personne trouve du plaisir à souffrir et elle cherche à revivre inconsciemment des situations dégradantes, abaissantes, vexantes.
La blessure de trahison est liée à la souffrance de liens rompus qui génère l'angoisse de l'abandon. La personne craint cela, elle se montre méfiante, sceptique, autoritaire, sur ses gardes; elle peut même devenir agressive si ça ne va pas comme elle veut.
La blessure de l'injustice conduit à la rigidité. La personne ne ne se sent pas appréciée à sa juste valeur ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Les autres sont injustes !

L es étapes de la guérison :

  1.  Prendre conscience de sa blessure et de son "masque".

  2. Accepter sa souffrance comme sienne et ne plus accepter d'accuser les autres de sa propre souffrance.

  3. Se donner le droit d'avoir souffert et d'en avoir voulu aux autres (et à ses parents). Comprendre les autres qui souffrent aussi et accusent les autres.

  4. Accepter d'avoir mal, de faire mal. Accepter le vie comme elle est. Ne plus avoir besoin de porter son masque pour se protéger. S'aimer.

Nos états vibratoires sont doublement créatifs: immédiatement et directement par nos ressentis, nos actes et paroles qui impactent notre environnement en le modelant. En différé par notre Âme / Conscience cosmique / cerveau stratégique insconscient par lesquels nous recevons des feedback positifs (intuitions, prémonitions,inspirations,coïncidences,synchronicités) mais aussi des résistances (ça ne va pas comme souhaité), des défis pour nous faire avancer, évoluer ou maturer, des peurs et des blocages à dépasser, des prises de conscience à faire, etc. Il se pourrait que l'Intelligence vibratoire suprême soit elle aussi un pôle d'attraction / répulsion; qu'Elle soit cet équilibre vibratoire incontournable, à la fois le Processus créateur / l'unificateur et l'énergie d'évolution: quand l'espace-temps (la mémoire de toute l'information) se courbe vers l'infini, cela libère en contraction la gravité et en expansion les forces électromagnétiques . C'est en somme le battement du coeur cosmique.

Il faut que l'AMOUR comme résonance harmonique soit la vérité de toute chose et de tout (le chemin, la vérité et la vie, le BUT et le MOYEN, l'union et la séparation, la contraction et l'expansion, le Yin et Yang).

C'est l'interaction du yin et du yang, des contrastes qui créent le mouvement, le Qi, l'énergie. Et comme le disent certains physiciens quantiques : matière et énergie sont en fait une seule et même chose.

Les deux éléments sont en opposition tout en portant le germe de l’autre ; ils sont interdépendants et en engendrement mutuel. Il n’y a jamais opposition absolue, plutôt une émergence. C’est elle qui oriente et induit la réponse. Cela présuppose qu’il y a une zone de communication m aximalisée de l’information : la singularité, là précisément où toutes les forces sont e

n équilibre. C’est la zone de calme, d’équilibre, de quiétude qu’il faut atteindre, trouver pour y déposer et y recevoir de l’information dans un espace spécifique, celui de la mémoire de l'espace-temps. Nassim Haramein nous recommande de l’aborder avec joie, en confiance et reconnaissance, en visualisant l’univers qui se compacte suivant un mouvement spiralé vers l’immobilité dans notre cœur (quand on expire avec gratitude), et qui entre en expansion à nouveau (quand on inspire en confiance), et puis en répétant ce cycle de respiration encore et encore.

La Singularité est liée à un vortex entrant dans le chakra de la couronne (lié à la compréhension spirituelle de la vie et à la sérénité), et un autre dans le chakra racine (lié à la confiance en soi et au courage), pour enfin se réunir dans le centre du cœur reproduisant exactement la même dynamique du spin et du double tore.

" Gratitude et pensées positives se construisent l'un sur l'autre, créant une spirale positive et ascendante." nous dit Nassim Haramein.

Le cœur cosmique est une sorte de lien car il possède un champ très fort; la conscience n'est pas un épiphénomène du cerveau; elle est dans le vide, dans la structure de l'espace et le cerveau est comme un téléphone, il capte pour vous des informations qui vous sont propres; le cœur est le point de singularité qui est à la source de votre existence; il est notre source d 'inspiration, d'illumination quand nous y sommes connecté; le cœur informe le cerveau pour être compris; on pourrait imaginer aussi des avancées du côté de l'auto-guérison ou de moyens technologiques nous permettant de redonner une cohérence de résonance avec le champ. Elle pourrait se recharger d'un coup avec une information qui n'était pas disponible; une technologie pourrait influencer la longévité. Il y a du chemin à faire pour que ces idées deviennent le courant dominant; notre biosphère change aussi; il y a eu un accroissement de phénomènes. Nous allons assister à des miracles dans un proche avenir, mais dans combien de temps? Cela va dépendre de tous, de notre acceptation de la plus haute connaissance; nous aurons des choix à faire ce qui aura une influence sur le champ morphogénique; c'est un feedback car plus nous lui donnons des informations et plus il nous les retournera. Il y a de l'abondance mais pas de collaboration, nous devons donc prendre soin les uns des autres; mêmes les systèmes de la nature sont en harmonie et non en compétition; elle a existé mais seulement au début à travers les organismes monocellulaires; la dynamique de l'énergie en sa fonction mécanique est un super fluide tourbillonnaire, l'atome est petit un vortex qui fait partie du fluide, du vide; rien ne vient à l'existence sans ce tourbillonnement comme en parle le yin et le yang; ce spin est comme un transducteur de création et c'est important de le comprendre pour aller en méditant au centre de cette singularité là où la quiétude est présente; plus elle est présente plus la dynamique tourbillonnaire de votre existence augmente de manière plus rapide car vous pouvez la manier, et vous devenez de plus en plus puissant et votre influence grandit tant sur votre champ personnel que sur le champ morphogénique; comme la nature ne favorise pas la dysharmonie, les systèmes ne favorisent pas l'expansion mais si vous lui donnez du négatif alors elle vous en retourne par feedback; il y a l'abondance dans l'univers et la question est de savoir si nous allons pouvoir concevoir cette abondance dans notre conscience; cela veut dire savoir que je n'ai plus besoin d'en priver mon voisin, une autre nation, etc.

Une chose est à réaliser,à comprendre et surtout à expérimenter: notre être profond! En effet qu'est-ce que l'homme en vérité?

Chacun-e est ainsi le co-créateur de sa réalité! Et s'il en est bien ainsi, alors le divin omniscient - l'inconscient - s'exprime à travers nous, tout comme vont le faire aussi nos choix, nos paroles, nos actes, nos affects ou nos convictions profondes. Et si le divin entend bien connaître sa Création à travers nous, alors le BUT est fixé: que l'amour soit la réalité de toute chose. Nous pouvons certes le refuser, l'ignorer, nous y soustraire mais le plus sage - et le plus gratifiant - ne serait-il pas de nous y conformer librement?

Nous pourrions bien y gagner par l'amour inconditionnel de Dieu cet estime de Soi, cette confiance en Soi avec de quoi affronter nos peurs dans une sérénité lucide ou une lucidité sereine en sachant une chose capitale: 

Le Royaume des cieux ressemble à une personne qui se rend compte qu'elle ne viendra jamais à bout de ce qui pèse - la faute, la culpabilité et le perfectionnisme -, qu'elle n'atteindra jamais une image idéale d'elle-même qu'elle croyait nécessaire pour se rendre acceptable. Elle accueille alors son impuissance radicale; elle s'ouvre ainsi à l'avenir, à la nouveauté. à  l'autre/Autre avec confiance; elle renonce à expier son malheur par une vie de fuite, de devoir ou de mensonge.

Ici, la dynamique de guérison est bien une résurrection ou une naissance: il s'agit de laisser venir le courage d'oser être soi-même avec ses ombres et ses lumières en faisant face aux autres. Nous voici libérés de notre passe-temps favori qui consiste à tout idéaliser ou à tout diaboliser, à vomir les autres ou à les dévorer ! Nous pouvons voir notre aveuglement s'en aller, le laisser partir avec l'aide de Dieu. Apprendre à nous aimer sans enflure ni tristesse, sans tout ramener à soi. Et retrouver foi dans la joie de donner et de recevoir gratuitement, sans chagrin ni contrainte qui est le signe par excellence du royaume.