"Notre malheur, dira Philippe Guillemant, résulte bien logiquement d’une déconnexion entre notre conscience-cerveau et l’Esprit ; l’organisme est alors soumis à la loi de l’entropie qui le fait se dégrader – ou dysfonctionner - puisqu’il n’est plus (pas ou pas assez) régénéré par l’amour."

Cette déconnexion est liée à nos convictions intimes et à nos attachements excessifs qui ont des effets limitatifs voire nocebo. Nous restons prisonniers de notre passé projeté sans grandes nouveautés sur le présent et le futur. Prisonniers de notre ego, de notre mental comme de nos peurs aussi; tout cela nous maintient dans des boucles de rétroactions négatives; plus nous définissons qui nous sommes et ce que doit être la réalité, moins l'aide du futur peut nous parvenir! Eckart Tolle écrit que « la chose la plus importante qui puisse arriver à un être humain est le processus de séparation entre la pensée et la conscience » et que la conscience est « l’espace dans lequel les pensées existent » et que « la première cause de malheur n’est jamais la situation mais vos pensées à son sujet ».

Notre malheur résulte bien d'une déconnexion avec l'Amour. "Les humains ne perçoivent leur existence individuelle que par les entraves, les blessures et les mutilations qu'ils ressentent en leur corps et leur cœur. Ils "se fabriquent" par des émois contrés, quand celui qui les contre est aimé, respecté, désiré. C'est cette expérience, cet affrontement qui, au jour le jour, déterminent leur histoire personnelle ; aimer c'est engendrer, susciter, éveiller, réveiller. C'est le contraire de vivre en circuit fermé, de posséder pour soi: richesse, savoir, pouvoir. Passer du besoin au désir, du charnel au spirituel, c'est aller vers la joie de tout l'être et non pas vers la satisfaction d'un besoin partiel. Pour y arriver, il faut quitter le jeu des identifications stériles à la vie des autres ou à leur personne. ( Françoise Dolto)."

 

L'entropie renvoie ici au chaotique, à nos pulsions narcissiques, sadiques ou masochistes: à tout ce qui enserre, enferme, entrave, empêche, aliène, défait, détruit, avilit, contraint, use de violence, réduit en dépendances ou en esclavage.

La néguentropie sera à l'opposé tout ce qui est en équilibre vibratoire avec l'Univers: ce qui libère, soulage, dynamise, consolide, permet, suscite, crée, construit, aide, partage, respecte, tout ce qui est libre don consenti sans chagrin ni contrainte, tout ce qui est vécu dans la non-ingérence et la non-imposition.

Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d'un mot grec signifiant « transformation ». Il caractérise le degré de désorganisation ou de manque d'information d'un système.

L'être pour la mort

La science moderne croit que l’univers est aléatoire dans son processus évolutif… l’évolution de l’univers est le résultat d’interactions aléatoires entre l’énergie et la matière, ce qui mène à la conclusion que…Il n’existe aucune structure organisationnelle fondamentale… par conséquent, ce n’est pas la peine d’en chercher une. L’inclination à la désorganisation et à la dissolution, appelée ENTROPIE, est la seule direction que suit l’évolution de l’univers (sans intégration d’un principe d’organisation différent de celui des interactions aléatoires, les systèmes évoluent inévitablement vers l’entropie).Mais, si nous croyons que la nature et tout ce qui se trouve dans l’univers sont de façon inéluctable sur la pente déclinante de l’entropie, alors notre société reflétera inévitablement cette vision du monde particulière et périclitera d’une manière similaire.

La science moderne - majoritairement déterministe - considère l'univers comme une fabuleuse machine à combiner les possibles en fonction de lois connues, d'autres encore à découvrir, du hasard (3%) et de coïncidences heureuses. Elle ne reconnaît aucun dessein intelligent; l'univers finira par s'étendre au point de disparaître dans de gigantesques trous noirs.

Les humains n'y ont aucune place privilégiée.

Pour le philosophe Martin Heidegger, l’être-pour-la-mort est notre réalité incontournable ; exister, c'est être constamment impliqué dans un affairement c'est à dire une projection vers le futur. Toutefois, ce mouvement de se projeter n'est pas infini : il rencontre sa limite propre avec la mort. « Possibilité de l'impossibilité », la mort constitue la limite toujours imminente, constamment présente dans tout projet de l'être-au-monde.

Une limite que nous tentons de fuir, de dépasser ou de canaliser sans pouvoir y arriver vraiment, car dans la mort, la réalité humaine n’est pas achevée, ni simplement évanouie, ni moins encore définitivement apprêtée ou complètement disponible comme un ustensile. Elle est l’inconnu et l’inconnaissable. Et pourtant là : “Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir”. Elle suscite la crainte de ce rien, l’angoisse de ce nulle part. Elle nous fait prendre conscience que l'existence est absurde c’est à dire privée d’un sens évident : rien ne peut être défini comme suffisamment acceptable ! L’humain fuit dès lors cette angoisse tout en voulant l’oublier.

Pour Albert Camus, seule la révolte est ce qui confère à l’humain et à la vie son prix et sa grandeur ; elle vient stimuler son intelligence ou fouetter son orgueil, dans ce face à face avec la réalité qui le dépasse et qui le pousse inlassablement au défi. L’homme absurde ne s’attache pas à la liberté en soi qui n’aurait de sens qu’en rapport avec une croyance en Dieu ; il s’attache strictement à sa liberté d’esprit et d’action, dans la révolte et le défi lucides, en refusant d’être esclave de l’habitude, des préjugés ou des convenances.

« Sentir sa vie, sa révolte, sa liberté, et le plus possible, c'est vivre et le plus possible. Là où la lucidité règne, l'échelle des valeurs devient inutile... Le présent et la succession des présents devant une âme sans cesse consciente, c’est l'idéal de l'homme absurde ». Il s’agit avant tout de multiplier avec passion les expériences lucides tout en acceptant d’en porter les conséquences, au-delà des remords inutiles. À lui de définir les actes qui servent ou desservent l’humanité. Dans le Mythe de Sisyphe, Camus introduit sa philosophie de l'absurde qui veut que la recherche de l'homme soit vaine de sens, d'unité et de clarté, dans un monde inintelligible, dépourvu de Dieu et dépourvu de vérités ou valeurs éternelles. L’humain est sa propre et unique fin. Il n'a d'autre choix que celui de lutter pour sa survie même s'il est dérisoire et bien petit face à l'univers implacable et froid. C'est à lui de jeter une étincelle de sens et de chaleur là où il n'y a rien! L'humain y est juste une sorte de robot biologique sophistiqué: son inventivité lui permet de compenser sa faiblesse; tout est à utiliser pour s’adapter plus efficacement y compris le transhumanisme, la synthèse entre la biologie et l'électronique.

La néguentropie ou entropie négative, est un facteur d'organisation des systèmes physiques, et éventuellement sociaux et humains, qui s'oppose à la tendance naturelle à la désorganisation : l'entropie.

L'être pour la vie

"Il faut savoir que nos lois actuelles de la thermodynamique ne s'appliquent qu'à des systèmes fermés et isolés. Si l'Univers n'est pas un système isolé, il peut donc échanger des informations, et la notion d'entropie telle que nous la comprenons subit une révolution. L'idée d'un ordre qui ne serait apparemment localisé que dans de petites régions de l'espace au prix d'une désorganisation du reste de l'univers, aboutissant à un état final d'énergie uniformément répartie et d'équilibre thermique total ne tient plus, et la syntropie (néguentropie ou ordre) devient la généralité. Cela revient à dire que le désordre apparent qui conduit l'univers à la stagnation finale et à la mort thermique est un malentendu causé par ces facteurs limitatifs : 1) l'univers est considéré comme un système fermé et isolé, et 2) l'ensemble des informations du système est ignoré par l'observateur local, mais pas par l'univers ! La seule chose qui est locale est le désordre apparent ; nous percevons le reste de l'univers comme désordonné parce que nous sommes incapables de suivre sa complexité et son organisation à très haut niveau."

Avec l’approche de Nassim Haramein, nous ne sommes plus dans l’être pour la mort mais, au contraire, dans l’être pour la vie !

Tout est lumière disait Mellen Thomas Benedict après son Expérience de Mort Imminente :

Nous sommes la plus magnifique des créations. L’âme humaine, la matrice humaine que nous formons ensemble est absolument fantastique, élégante, exotique, une multitude de magnificences.

Nous avons tous un Soi le plus élevé, c’est-à-dire une partie de notre être qui est une âme supérieure.

Dieu est plus que la Vie et la Mort. Donc il y a plus que la Vie et la Mort à expérimenter dans l’Univers ! Dieu est le Grand Soi, la Conscience absolue.

L'Enfer est un monde de misère humaine, d’ignorance, une éternité misérable dans la nuit de l’inconnaissance où les gens sont consumés par leurs propres chagrins, leurs traumatismes et leurs misères.

Tout découle du fleuve infini de la Vie, tout y retourne, et tout en renaît… « Souviens-toi de cela et ne l’oublie jamais : vous vous sauvez, vous vous rachetez, vous vous guérissez vous-mêmes. Vous le pouvez toujours. Vous le pourrez toujours. Vous avez été créés avec le pouvoir de le faire depuis avant le commencement du monde.

Pour le philosophe Michel Henry Dieu est Vie, il est l'essence de la Vie, ou, si l'on préfère, l'essence de la Vie est Dieu. Dieu est en lui-même révélation, il est la Révélation primordiale qui arrache toute chose au néant, une révélation qui est l'auto-révélation pathétique, c'est-à-dire la souffrance et l'auto-jouissance absolue de la Vie. Comme dit Jean, « Dieu est amour », parce que la Vie s'aime elle-même d'un amour infini et éternel. Nous l'adorons en esprit et en vérité mais comme le disait Pascal c'est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce qu'est la foi: Dieu est sensible au cœur, non à la raison. Cette dimension fait alors que la Vie a une double dimension, profane et sacrée, que nous vivons en notre être au monde et dans la Vie de Dieu. Le Christ en est le révélateur et l'interprète. Mais il en est aussi le dénonciateur du mal. Aujourd'hui, l'homme, devenu automate, se réduit à son apparition dans la vérité du monde. Il erre dans une pseudo-vie où les hommes sont humiliés, abaissés, méprisés et se méprisent eux-mêmes; ils se tiennent pour rien, admirent ce qui est moindre, détestent ce qui est plus qu'eux. Les robots, les automates, les abstractions les détournent de la Vie; par nos faux savoirs, nous nous détournons de notre dignité et de notre responsabilité en fuyant la Vie. - « le Soi véritable, celui de chacun, est un Soi non mondain, étranger à toute détermination objective ou empirique», c'est pourquoi, comme ce philosophe le déclare quelque part, il importe à présent, et peut-être aujourd’hui plus que jamais auparavant, que nous prenions acte du fait que le destin de l’individu n’est pas celui du monde.

Il y a opposition des contraires, l'être pour la mort et l'être pour la vie. Tout est toujours fluctuant, tout dépend de ce que nous voulons et pouvons faire émerger, clairement de ce que nous créons, repoussons, attirons dans notre ligne de vie. L'Univers est VIVANT, cause et conséquences d'une plus grande Conscience, d'une plus grande Volonté, Intelligence vibratoire. Il est le cadre limitatif qui ne laissera pas tout se faire ou être détruit. Néanmoins, l'ombre côtoie la lumière tout comme la matière et l'antimatière, la vie et la mort, l'équilibre et le déséquilibre, le microcosme et le macrocosme, etc. La Puissance supérieure est ici Volonté supérieure: el shaddaï, Celui qui fait des câlins, mais aussi le Tout Opposé au chaos. Autrement dit, la néguentropie (l'organisation) ne nie pas l'entropie, le chaos, encore moins sa puissance de désorganisation: elle s'y oppose par une autre organisation plus appropriée.

 

Cet ajustement permanent est à faire individuellement et collectivement en nous appuyant sur l'atome-germe, la singularité du coeur par laquelle nous est donnée la lumière divine qui vibre à une haute fréquence, et à travers elle la sérénité, la clairaudience, la clairvoyance, des moments d'intuition, d'inspiration, des coïncidences heureuses et des synchronicités. Nous sommes UN et Tout par cette puissance-là! Nous pouvons certes la perdre, l'ignorer ou la refuser mais elle demeure toujours et peut se conjuguer au passé, au présent et au futur. Elle est notre à-venir permanent. C'est à nous individuellement et collectivement de la rejoindre. La résonance harmonique nécessite d'élever le niveau vibratoire individuel et collectif: Si l’on se branche sur la fréquence de l’amour à sa plus haute intensité, on peut changer l’état vibratoire principal de notre corps physique et le faire vibrer à la même fréquence que celle de l’Amour Divin. La résonance harmonique nous encourage à positiver, à bénir, à voir le bon et le beau en soi, en l'autre, autour de nous, passé, présent ou encore à venir. Mais bien évidemment, la résonance harmonique est incompatible avec la violence d’où qu’elle provienne ! Il faut en réalité déconstruire le désir mimétique, sortir du schéma désir-rivalité-crise omniprésent depuis la nuit des temps y compris dans la dimension du sacré et de la sacralisation.

Car tout peut être déclaré sacré: le Prophète, Dieu, Jésus, le profit, l'argent, la liberté, le sexe, l'économie, la politique, l'écologie, etc. La violence est toujours liée à une sacralisation. Pour la contrer,il faut donc une pacification de chacun-e. Elle se fait par la reconnaissance existentielle, sociale, économique, juridique, culturelle, sexuelle et spirituelle minimale des unes et des autres. Quant elle manque ou quand elle est trop limitée, la personne ne peut pas être en son être véritable et va donc devoir y remédier souvent par la violence adaptative ou réactionnelle.

Sur le plan spirituel aussi une pacification est nécessaire car nombre de nos représentations du divin sont douteuses. Si Dieu est le Tout il doit l'être en tout et partout. Si par dieu on entend quelque chose qui est omniprésent, omniscient, partout et en tout, qui sait tout, organise tout, alors on peut l'associer directement au vide quantique, aux oscillations de Planck, mais aussi et surtout à la Conscience.

La Conscience est l’intelligence de l’Univers et tout être conscient alimente et s’alimente de cette Conscience dans une boucle rétroactive (feedback).

L'UNIVERS N'EST PAS ALÉATOIRE

  • Nassim Haramein et Amira Val Baker ont calculé, il y a quelques années que la probabilité de formation d'un organisme monocellulaire avec des intéractions électro-chimiques aléatoires (qui est le modèle dominant) est d'1 chance sur ~10^8000 (1 suivi de 8000 zéros), c'est à dire, quasiment nulle.
  • Hubert Yockey a calculé que la probabilité pour qu'une protéine se forme spontanément à partir de 100 acides aminés (un nombre tout à fait modeste) est d’une chance sur 10 puissance 65 (1 suivi de 65 zéros).

Il s’avère que 70 % de nos pensées sont négatives et répétitives; il est important de comprendre que 95 % de ce que nous pensons provient de notre inconscient. Mais le problème, c’est que nous créons notre vie de manière consciente — à partir de nos souhaits et nos désirs — seulement 5 % de notre journée. Si notre esprit et notre conscience ne contrôlent que 5 % de notre vie, c’est que pendant 95 % de notre journée, notre conscient se questionne constamment sur ce que nous allons faire.

Elle le fait sur un mode automatique par la recherche du contentement, l'évitement de la douleur et le maintien d'une possibilité de fuir tout danger ou de l'écarter. Nous sommes en modes instinctifs fuir ou combattre, en quête permanente de sécurités. Ce mode est très souvent stressant. Au contraire de l'amour qui lui est relaxant.

Ce que nous qualifions d’inconscient est une plus grande conscience à laquelle nous n’avons pas forcément accès. Or rien n’est inaccessible pour la Conscience étant donné quelle englobe tout (dans cet Univers), ce n’est pas une expression définie de quelques choses de plus grand, c’est le point de départ.

Les dynamiques de retour d’information sont inhérentes à la conscience, comme la conscience est inhérente aux dynamiques de retour d’information. Mais la raison de l’émergence de la Conscience en cet Univers est métaphysique: c’est une volonté “vibratoire”, ou énergétique dont seule une plus grande Conscience est maître. Et nous postulons qu'Elle nous veut du bien, ne saurait être néfaste ou maléfique, qu'Elle est aimante, bienveillante, bienfaisante, accueillante et compatissante. Nous postulons également, tout à l'opposé, des états vibratoires néfastes qui génèrent du chaos et des souffrances parfaitement inutiles, la plupart étant d'origines humaines.

Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’AMOUR de Dieu dans son coeur.

La formule est belle et fait sens: elle questionne néanmoins car elle se présente comme une conséquence somme toute inévitable. C'est le résultat mathématique dont l'humain devrait prendre la mesure et surtout en assumer la responsabilité autant que les conséquences!

Est-ce pour autant si automatique? Ne faudrait-il pas pour que la formule soit vraie la modifier en disant: Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas d'amour dans son coeur.

Car le Mal et le malheur prennent racine dans nos tristesse-dépit-colère-injustice-frustration-ressentiment-jalousie-haine-honte-angoisse, en somme dans nos boucles de rétroactions négatives.

Là où précisément le froid règne comme aussi l'absence de lumière.

 

Le divin en fait l'expérience à travers ses créatures humaines. Ou plutôt il en subit et en partage les affres. Peut-il néanmoins nous aider, nous guider, nous orienter, intervenir pour amener un changement de cap, agir pour que nous retrouvions la lumière de l'amour dans notre coeur?

La question est délicate et les réponses malaisées. Mais il est nécessaire de les aborder honnêtement.

Le problème de la non-ingérence et celui de la non-imposition

Ces deux principes ont été illustrés notamment dans la directive no1 de Star Trek. Elle est à priori une évidente marque de respect. Nous pouvons attendre du divin cette considération minimale. Ne pas s'ingérer, ne pas imposer garantit notre libre arbitre. Il faut toutefois remarquer que ce respect n'est pas total: la création avec toutes ses lois sont un cadre imposé, une ingérence qui limite notre liberté et l'oriente. La survie avec sa loi impitoyable (manger ou être mangé) en est une autre. Nous devons faire également avec notre biologie et le fonctionnement climatique de notre planète. Notons que l'évolution ne s'est pas faite sans ajustements dans la lente montée de la complexité croissante: elle a été d'abord physique, puis chimique, biologique ensuite, elle est devenue culturelle avec les humains et sera peut-être spirituelle demain. Il y a donc eu des coups de pouce, des ingérences divines, des avancées significatives. Il fallait notamment que le verrou de l'instinct qui régit le monde animal saute pour que nous soyons plus à l'image et à la ressemblance du divin, des êtres capables de plus de liberté, de choisir, de créer, d'inventer, d'infléchir la nature, de s'émanciper de la simple loi de la reproduction, etc. Les impulsions évolutives semblent toutefois ne concerner que les orientations majeures. Sans les humains, la nature pourrait se renouveler éternellement.

Une question émerge alors de ce cadre normatif: si le divin nous laisse nous débrouiller seuls, n'est-ce pas de la non assistance à personne en danger? Ou encore un manque de charité, de compassion, d'empathie?

Il nous a imposé le cadre sans nous donner toutes les clés et les solutions; de plus il le pourrait à tout moment! Sauf bien sûr si la non-ingérence est portée à l'absolu: dans ce cas,nous aurions intérêt à en prendre conscience, intérêt à le savoir afin de mieux nous adapter. Il semble que ce soit aux humains de faire le nécessaire pour s'ajuster à la dimension Source. Alors seulement, celle-ci pourra nous répondre favorablement. Celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent s'ajuster se punissent en se privant tout seuls.

Restent les grandes intuitions humaines présentes dans les différentes cultures et traditions religieuses: sont-elles compatibles avec la non-ingérence et la non-imposition?

  • Qu'en est-il de la réincarnation? Serait-elle dieu qui entend explorer toutes les facettes de sa création? Il nous utiliserait alors comme support et véhicule! Est-ce encore de la non-ingérence ou de la non-imposition?

  • Qu'en est-il de la grâce - de la récompense - et du jugement - de la punition - proposés par la tradition chrétienne? Ou de l'enfer et du paradis? Est-ce encore de la non-ingérence ou de la non-imposition? Il faut je crois abandonner ces concepts d'un autre temps tout en gardant à l'esprit qu'en vertu de la loi d'attraction nous pouvons parfaitement attirer, concevoir ou créer de bonnes et de moins bonnes choses!

  • Si nous avons un grand Soi et qu'à travers lui nous avons toujours eu la capacité de nous guérir, de nous sauver ou d'éviter l'enfer du non-amour, pourquoi est-il aussi peu présent ou actif parmi les humains? Pourquoi n'est-il pas favorisé comme une étape nécessaire de l'évolution? Combien faudra-t-il de souffrances inutiles pour qu'il en soi ainsi? Mais surtout, comment justifier cet état de fait? Deux millénaires de piétés diverses n'ont pas permis une avancées significative vers la lumière et la libération. Manifestement l'humanité avance très lentement avec toutefois une accélération bénéfique et catastrophique ces deux derniers siècles. La spiritualité reste marginale et souvent mal utilisée. Le champ morphique s'en trouve affaibli par une trop grande diversité; du coup, les avancées significatives tardent à venir. Faut-il ici qu'une majorité claire se dégage pour que nous puissions avancer dans la bonne direction, et recevoir les technologies et les savoirs qui le permettraient?

  • Si la mort n'existe pas, si notre vie est mémorisée pour l'éternité dans la mémoire de l'espace-temps que nous alimentons en l'enrichissant même modestement, il y a évidemment une dédramatisation de notre parcours de vie qui devrait s'opérer dans l'abandon de l'être pour la mort au profit de l'être pour la vie. Les EMI et les OBE devraient venir renforcer cette conscience de l'éternité et de l'amour divin. Mais là encore pourquoi ne sont-elles pas plus courantes et mieux facilitées? Parce que nous ne les désirons pas suffisamment? Ou parce que nous sommes trop entravés par nos affects négatifs et nos traumatismes existentiels?

  • Si Dieu est bon, si lui seul peut l'être pleinement et constamment, s'il ne peut être autre chose, son contraire, pourquoi ne pouvons-nous pas mieux en bénéficier? Jésus nous proposera cette réponse: tout ce que vous demandez, croyez que vous l'avez reçu. Mais cela ne semble pas aller de soi!

  • Si nous avons reçu le pouvoir de créer, d'attirer et de repousser, pourquoi n'est-il pas plus efficace contre les maladies et les souffrances notamment? Il se pourrait bien entendu que nous ne l'utilisions pas à bon escient, mais ne faudrait-il pas alors mieux nous indiquer comment faire? Est-ce encore de la non-ingérence ou de la non-imposition? Acceptable de nous laisser patauger dans nos obscurités, nos maladresses et nos ignorances?

  • La loi naturel mangé ou être mangé aboutit certes à une forme d'équilibre global; elle occasionne toutefois de grandes souffrances, du stress perpétuel néfaste pour les organismes. De surcroît, seuls les humains peuvent trouver les moyens de la contrer ou en tous les cas de réduire ses effets.Est-ce encore de la non-ingérence ou de la non-imposition?
  • Si nous avons reçu un cerveau moral et religieux pourquoi peuvent-ils être si facilement entravés ou réduits au silence? Il vaudrait nettement mieux pour l'humanité qu'ils soient au centre de tout, une force qui freine ou stimule. Ce n'est malheureusement pas le cas, même s'il faut reconnaître que les sociétés humaines n'ont pas sombré dans la violence chaotique systématique. L'évolution récente n'a pas fait encore pencher la balance du bon côté, elle semble freinée par nos stratégies de survie et nos quêtes effrénées de sécurité, de confort, de pouvoir, de gloire, de fortune et de jouissances diverses. Chacun-e bien évidemment va à son rythme et ce n'est pas - comme disait l'abbé Pierre -en tirant sur le blé qu'on le fait pousser plus vite. Est-ce toutefois encore une non-ingérence et une non-imposition acceptables?

  • Chacun-e définit le champ des possibles par ses convictions intimes, ses traumas, ses peurs et ses rancoeurs: plus elles sont importantes et massives, moins il y a à l'évidence place pour autre chose. L'Univers ne peut aider puisque nous ne croyons pas cela possible! Nous construisons ainsi nos propres prisons dont nous sommes le seul geôlier! Est-ce toutefois encore une non-ingérence et une non-imposition acceptables?

  • N assim Haramein nous explique que la glande pinéale sécrète des hormones importantes pour le corps. Elle est un cristal sous forme liquide. Elle n'est pas isolée mais en relations avec d'autres glandes, d'autres systèmes dans notre cerveau. En son milieu, il y a comme une pompe qui pompe les liquides cervicaux et qui crée une pression hydrostatique. La glande oscille en créant une réaction pysoélectrique. Un peu comme l'antenne fractale de notre portable. Celle glande pourrait être aussi à l'origine de la production du nectar que nous recevrions via les sinus. Elle est comme un CPU, une antenne WIFI, mais son oscillation peut être entravée par des composants chimiques, comme le fluor semble-t-il, ou des minéraux qui vont la calcifier. Cela réduirait notre capacité de capter les informations du vide. On en serait plus isoler…et moins créatif, en nous déconnectant les uns des autres. Les glandes saccioles peuvent aussi se calcifier et s'atrophier. Quand elles sont actives, elles augmentent nos sens de l'orientation notamment via les ultrasons.

On peut imaginer qu'elle capte des photons invisibles à une fréquence différente de celle des champs magnétiques dans la bande visible; et vous pouvez imaginer qu'en devenant plus conscient de ces informations, nous devenons aussi plus conscient, sensible et précis au sujet de notre environnement; ce serait bien de pouvoir étudier l'impact sur la capacité d'oscillation, d'interaction de l'antenne dans notre cerveau quand il change de fréquences électromagnétiques. Nous disposons ainsi d'un moyen extraordinaire à plusieurs titres: en sachant l'utiliser, il n'y aurait plus de problèmes de famine! On se sentirait moins isolés, plus créatif, mieux connectés à l'Univers. Et bien évidemment plus en santé! De le savoir et surtout d'avoir le moyen de stimuler cette glande voilà qui serait une énorme bienfait pour l'humanité. Est-ce toutefois encore une non-ingérence et une non-imposition acceptables?

  • Comme le dit très clairement le Dr Olivier Alirol le champ est composé d’une INFINITE d’échelles (de tailles) ; ces échelles sont en résonance fractales et harmoniques. C’est à dire que l’échelle de Planck, puis des protons, puis de nos cellules, du corps, planètes, galaxies, etc. doivent être en résonance harmoniques; l’état d’harmonie ou de disharmonie (résonance harmonique ou non) entre deux types de corps de ce champ (deux échelles ou deux corps de la même échelle) peut être bénéfique ou négatif. L’harmonie/ l’équilibre d’un corps humain (avec ses milliards de cellules et ses milliards d’atomes) est à la fois naturel et fragile, le déséquilibre pouvant provoquer un dysfonctionnement d’un certain type de corps comme les cellules. La communication entre cellules par exemple est extrêmement importante pour entretenir cet équilibre. Ça peut être une anomalie de conscience (croyance fausse) qui déséquilibre l’équilibre chimique-cellulaire de notre biologie ( RSF). 

L'état d'harmonie est fragile: pourquoi le faut-il? Surtout en sachant que le déséquilibre peut être très fort, invasif ou handicapant notamment dans le cas des chocs post-traumatiques. Comment fait-on pour revenir à une résonance harmonique? À un état vibratoire bénéfique? Il nous manque des connaissances ou un mode d'emploi. Est-ce toutefois encore une non-ingérence et une non-imposition acceptables?

A l'évidence de nombreux mystères demeurent. Tous néanmoins renvoient à la divine Matrice: en Elle, et par Elle, les humains devraient pouvoir trouver l'équilibre vibratoire harmonieux et bénéfique capable de nous combler de bienfaits: il nous permettrait d'être en adéquation avec notre cerveau moral et religieux, de créer, de repousser ou d'attirer en lien avec la Source, de bénéficier de ce nectar produit par la glande pinéale; de laisser la Source nous guider, nous inspirer, nous aider à tout instant. Cette approche spirituelle existe sans être majoritaire. Doit-elle le devenir pour que les choses changent vraiment sur notre Terre?