Concrètement, nous échangeons en permanence, à chaque moment, des informations avec le divin (la Singularité, le vide quantique, la divine matrice, etc.) : nous lui en donnons et nous en recevons en retour. L'échange d'informations se fait donc en permanence vers l'intérieur et vers l'extérieur à la vitesse de la lumière. Ce champ électromagnétique définit aussi le fonctionnement de la conscience qui n'est évidemment pas localisée dans le cerveau ; c'est une antenne en connexion avec un champ - l'Ether - par lequel nous créons, nous attirons et nous repoussons toute chose. Nous pouvons bien sûr vivre dans l'ignorance de cette interaction: vivre dans l'illusion de la maîtrise, de la solitude, de la liberté, etc. Ou, au contraire, apprendre à fonctionner dans l'interaction avec l'Univers.

Vers une interaction constructive

Concrètement, elle va dépendre fondamentalement de l'information donnée et reçue, de la place que nous laisserons à l'Indéterminé. Si nous définissons tout ce qui est / devrait être, le divin ne pourra rien pour nous ! Si nous affirmons vouloir tout gérer, il en sera de même. 

Il serait donc bon, utile et nécessaire d'aborder ce qui pourrait faire obstacle ou au contraire nous aider. 

 

Pour concrétiser ces nouveaux projets d'existence, il nous faudra apprendre à orienter la course obsessionnelle à la satisfaction de nos besoins, de privilégier le courage d'être soi-même. L'obstacle est dans l'avidité, la cupidité, tout ce qui est désordre, désirs incontrôlés, rivalités, etc.

La spiritualité (religieuse ou laïque) va devoir se positionner sur le dépassement nécessaire de cet amour entravé devenu logiques infernales.

Le seul ordre social légitime universalisable est celui qui s’inspire d’un principe de commune humanité, de commune socialité, d’individuation, et d’opposition maîtrisée et créatrice.

Principe de commune humanité : par-delà les différences de couleur de peau, de nationalité, de langue, de culture, de religion ou de richesse, de sexe ou d’orientation sexuelle, il n’y a qu’une seule humanité, qui doit être respectée en la personne de chacun de ses membres.

Principe de commune socialité : les êtres humains sont des êtres sociaux pour qui la plus grande richesse est la richesse de leurs rapports sociaux.

Principe d’individuation : dans le respect de ces deux premiers principes, la politique légitime est celle qui permet à chacun d’affirmer au mieux son individualité singulière en devenir, en développant sa puissance d’être et d’agir sans nuire à celle des autres.

Principe d’opposition maîtrisée et créatrice : parce que chacun a vocation à manifester son individualité singulière il est naturel que les humains puissent s’opposer. Mais il ne leur est légitime de le faire qu’aussi longtemps que cela ne met pas en danger le cadre de commune socialité qui rend cette rivalité féconde et non destructrice.

À partir de l’adresse <http://www.lesconvivialistes.org/abrege-du-manifeste-convivialiste>

Nelson Mandela dira avec raison:

"Si un homme de quatre-vingt-dix ans peut se permettre de vous donner un conseil que vous n'avez pas sollicité, ce serait que vous placiez la solidarité et le souci de l'autre au centre des valeurs qui vous font vivre."

" Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."

Et cela passe inévitablement par le libre contrôle de la violence.