La Source Dieu, l'univers, l'amour créateur de tout, l'énergie, l'essence, la lumière manifestée, la VIE est un état vibratoire originel de complétude, de plénitude, un état d'être dans la Conscience universelle de laquelle nous nous croyons séparés. Le mental y joue le rôle de l'individuation et de l'adaptation mais il est le défi à relever en le dépassant pour retrouver notre essence. C'est l'éveil sur le chemin de la réalisation de notre vraie nature.

Faut-il pour cela avoir développé des capacités spécifiques extrasensorielles? Faut-il être exceptionnel? Accomplir des choses grandioses?

Non, répond clairement Sylvie Dethiollaz dans des interviews. Il faut en revanche apprendre à se reconnecter à la Source.

Soit: mais comment faire pour bien faire? Comment se reconnecter à la Source?

L'anima / le moi / le Soi:

Philippe Guillemant situe l’humain à trois niveaux : 1) Celui de l’anima : c’est le stade de la conscience instinctive produite par le corps-cerveau ; ici, les vibrations relatives à la gravité quantique fonctionnent dans un espace-temps figé. Cette forme de conscience ne dispose d’aucun libre arbitre mais peut évoluer et se bonifier grâce au lien avec le soi individuel ou collectif.

2) Le niveau du moi : il est à la croisée de l’observation dans le présent et de l’intention déposée dans le futur ; à travers lui, notre conscience remet à jour en permanence notre ligne temporelle, notre futur, mais elle a besoin de recevoir du soi l’information à changer pour pourvoir ensuite exciter le vide quantique via le soi afin que le mécanisme de la réduction d’état puisse s’opérer.

3) Le niveau du soi : il concerne le système d’information capable d’orienter notre ligne temporelle en agissant directement, par excitation du vide quantique, sur la densification de futurs définis par nos dépôts d’intentions. Il pourra y avoir réponse si – et seulement si – le moi et le soi convergent dans le maintien de l’intention déposée pour modifier le futur. Si au contraire le moi perd son libre arbitre, s’il ne fait aucun effort pour densifier son futur, alors rien ne se passe. Le moi et le soi se déconnectent sans pouvoir rien apporter de nouveau.

Dans ce contexte, qu’en est-il de l’ego ? Il est, dans sa forme naturelle et conditionnée, une entité séparée du soi qui ignore ce que nous sommes censés faire sur Terre. Il méconnaît ainsi le sens de la vie qui consiste à améliorer sans cesse le quotidien en fabriquant des réalités toujours plus harmonieuses capables de s’inscrire dans une évolution digne de ce nom qui serait celle de l’Esprit ou de toute autre entité qui s’y rapporte.

Une bonne connexion entre le moi et le soi procure de la joie teintée d’un sourire intérieur. À l’inverse, des liens insuffisants entre le moi et le soi peuvent nous faire basculer dans un mental calculateur, nous transformer en juge moral ou nous rendre esclaves de l’émotionnel.

Le défi sera ici de libérer le subconscient de ses peurs, l'émotionnel de ses culpabilités et le mental de ses croyances erronées et limitées.

 

L’éveil de notre Esprit permet au mental de se reconnecter à l’intuition, le juge intérieur à la foi et l’ego au don de soi, ce qui est le plus sûr moyen de dépasser la pesanteur de notre passé et le poids de nos conditionnements multiples. C’est donc par la Connaissance du fonctionnement de l’univers, par l’Esprit qui seul peut orienter notre création et par l’Amour qui dit vers quoi nous désirons aller que nous sommes invités à créer et à vivre notre rôle d’observateur – capteur - acteur du divin. Le libre arbitre est la conscience que nous allons librement vers ce que nous aimons, sans obligation, imposition ou contrainte. Nous cessons alors de fonctionner comme des robots. Il est aussi l’assurance de pouvoir sortir du cadre restreint de notre corps-conscience cervicale :
ici tout est parce que quelqu'un ou quelque chose le désir, l'appelle, le crée ou le repousse…

Quand l'anima / le moi et le Soi sont déconnectés:

"Notre malheur, dira Philippe Guillemant, résulte bien logiquement d’une déconnexion entre notre conscience-cerveau et l’Esprit ; l’organisme est alors soumis à la loi de l’entropie qui le fait se dégrader – ou dysfonctionner - puisqu’il n’est plus (pas ou pas assez) régénéré par l’amour." Cette déconnexion est liée à nos convictions intimes et à nos attachements excessifs qui ont des effets limitatifs voire nocebo. Nous restons prisonniers de notre passé projeté sans grandes nouveautés sur le présent et le futur. Prisonniers de notre ego, de notre mental comme de nos peurs aussi; tout cela nous maintient dans des boucles de rétroactions négatives; plus nous définissons qui nous sommes et ce que doit être la réalité, moins l'aide du futur peut nous parvenir!

Voici pourquoi: En focalisant notre attention sur quelque chose, nous créons une vibration dominante qui, en vertu de la loi d'attraction, va attirer autour de nous ce qui est de même nature. Cela revient en quelque sorte à orienter nos futurs et notre présent, et indirectement aussi notre passé réorienté avec d'autres priorités.

Si, en revanche, l'attention est centrée sur le manque ou l'absence, les émotions sont alors dominées par le pessimisme, l'inquiétude, le découragement, la colère, l'insécurité et la dépression qui vont attirer autour de nous ce qui est de même nature. Car la Loi d'attraction est à considérer comme une sorte de système de gestion universel faisant en sorte que toutes les vibrations de nature similaire s'alignent ensemble.

Développer son être intérieur:

« Développer son être intérieur n'est pas une chose aisée. Aussi longtemps que vous cherchez à raisonner vous restez enfermé dans une prison mentale et vous n'êtes pas libre. La réflexion emprisonne. Pour trouver son être intérieur il faut se débarrasser de l'emprise du mental en trouvant une position où l'on devient l'observateur de ses pensées et non l'esclave de ses pensées. C'est tout le sens de la méditation ou autres pratiques connexes, en ce qui me concerne c'est la randonnée (ou les gros efforts physiques prolongés) qui après m'avoir secoué le cerveau (un véritable polluant) ou encore "vidé l'esprit" me redonne la confiance et la joie qui me permettent de retrouver ma lumière. Philippe Guillemant.

Le meilleur indice que l'on retrouve enfin son être intérieur, cette lumière, et que l'on peut donc se fier à la volonté qui en émane, c'est que cette volonté s'accompagne d'une très profonde et très agréable sensation d'amour et de don de soi à réaliser, la sensation d'avoir trouvé la mission que l'on se donne ici-bas, et un indice de contrôle est que cette sensation doit être complètement désintéressée: la décision d'un acte authentiquement libre est déjà porteuse de sa récompense qui est d'exister dans le présent sans aucun calcul quant à ses conséquences ou à ses attendus. Ce don de soi est d'ailleurs à ce titre vraiment l'inverse d'un sacrifice (http://www.doublecause.net). »

L’égo, le mental et l’Être : Comme aime à le dire Eckart Tolle, « la structure même du soi égotique comporte un besoin d’opposition, de résistance et d’exclusion destiné à maintenir le sentiment de séparation dont le soi égotique dépend pour sa survie. C’est donc « moi » contre « l’autre », « nous » contre « eux ». L’ego a besoin d’un conflit avec quelque chose ou quelqu’un. Cela explique pourquoi on recherche la paix, la joie et l’amour, sans pouvoir les tolérer très longtemps. On prétend vouloir le bonheur, mais on est accroché au malheur. En définitive, votre malheur ne vient pas de votre condition de vie, mais du conditionnement de votre esprit. Le mental humain, dans son désir de connaître, de comprendre et de contrôler, prend ses opinions et points de vue pour la vérité. Il dit : c’est ainsi que cela fonctionne. Vous devez dépasser la pensée pour vous apercevoir que, peu importe comment vous interprétez « votre vie », celle d’un autre ou son comportement, et peu importe le jugement que vous portez sur une condition, ce n’est qu’un point de vue parmi maintes possibilités. Ce n’est qu’un amas de pensées. Mais la réalité est un ensemble unifié dans lequel tout est entrelacé, où rien n’existe en soi ni isolément. La pensée fait éclater la réalité ; elle la découpe en fragments conceptuels. Le mental, cet instrument utile et puissant, devient fort contraignant s’il s’empare totalement de votre vie, si vous ne voyez pas qu’il constitue un aspect négligeable de la conscience que vous êtes. MAIS, je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la vie. Je suis l’espace dans lequel tout se produit. Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis. Lorsque vous savez qui vous êtes vraiment, un sentiment de paix durable et vivant s’installe.

Des antidotes à la morosité:

On pourrait l’appeler la joie, car c’est bien la nature de celle-ci : une paix vivante et vibrante. C’est la joie de reconnaître en soi l’essence de la vie, celle qui précède la forme. C’est la joie d’Être - d’être qui on est vraiment. La vie de la plupart des gens est menée par le désir et la peur. Le désir, c’est le besoin de vous donner quelque chose qui vous permettra d’être davantage vous-même. Toute peur est celle de perdre, donc de subir une diminution, d’être amoindri. Ces deux mouvements occultent le fait que l’Être ne peut ni s’ajouter ni se soustraire. L’Être dans sa plénitude est déjà en vous, maintenant. » Quand on parvient à le réaliser une libération s’opère : plus besoin d’être davantage !

On peut voir ce qui se présente dans le moment présent, ce qu’il contient de beau, de bon, d’utile, de nécessaire ou d’agréable, voir cela aussi dans les autres rencontrés. De quoi entraîner une spirale positive : Ainsi la dopamine, qualifiée d'hormone de l'action, intervient dans l'anticipation, la motivation, la projection d'émotions positives et nous pousse à positiver, à avancer.

Un bon niveau de dopamine encourage l'activité, trop de dopamine incite à rechercher des situations à risque, mais à l'inverse, un déficit de cette substance (ce qui est une caractéristique de la maladie de Parkinson) trouble les mouvements et rend léthargique.

Autre vaccin anti chagrin : la sérotonine. Ce neurotransmetteur fabriqué dans des neurones du tronc cérébral est indispensable pour réguler nos humeurs. Stimulé par la passion amoureuse, les relations sociales, les pensées positives, les contacts physiques, il agit comme un euphorisant. On observe un déficit important de sérotonine chez les personnes en dépression ou simplement malheureuses parce que séparées d'un être aimé. Citons également les endorphines et enképhalines, bien connues des sportifs sous le nom d'hormones du plaisir. Ces substances produisent un effet euphorique, anxiolytique et antalgique. Elles modulent le message douloureux, inhibent sa transmission dans le cerveau et provoquent une sensation de bien-être immédiat lors de leur réception par les cellules nerveuses. Leurs fluctuations régulent les états de stress et d'anxiété.

Une nécessité existentielle impérative: contrer la soif de sécurités

Chez l’humain, c’est le rôle premier de l’égo : il a toujours besoin de conflits, de rivalités, de convoitises, besoin de s’affirmer, il est toujours en recherche de sécurités : de confort, de pouvoir, de richesse, de gloire, de jouissances variées et multiples ;

il a pour ce faire un allié naturel via un zone de notre cerveau, le striatum, " ce nain ivre de pouvoir, de sexe, de nourriture, de paresse et d'égo" ne semble pas en mesure d'être muselé par notre cortex, notamment la partie qui gère, modère et planifie nos tentations. Il faut donc apprendre à canaliser les neurones en charge d'assurer notre survie qui ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de confort, de sexe et de pouvoir notamment.



Avec bien sûr la peur omniprésente de ne pas avoir assez de sécurité ou de réalisation personnelle, la peur d’être parmi les perdants, les moins que rien, les nuls. Quand cette peur se condense, elle peut conduire les personnes à ressentir une insatisfaction profonde, une rage qui se tourne vers l’avidité du pouvoir et la volonté de détruire : L'être humain est alors l'être qui massacre, dépouille, tue à défaut d'être parce qu'il y trouve la justification de son moi dans l'appropriation, l'exploitation ou l'abolition de ce qui s'oppose à ce bonheur qu’il n’a pas, ou à ce qu’il n’est pas, pas assez du moins.
Le bon sens nous invite à ne pas suivre ces pulsions narcissiques, sadiques ou masochistes forcément destructrices.

Un état d'être dans la Conscience universelle

  • C'est à la foi(s) le but, le chemin et aussi une certaine manière de voyager ici-bas, rendu possible notamment par une certitude: la mort est une illusion. Notre âme est immortelle tout simplement parce que l'information ne peut pas mourir ou disparaître. Nous continuerons ainsi à la mort de notre corps physique à vivre à travers un état vibratoire spécifique dans les différents niveaux de l'Univers. Et nous y poursuivrons notre aventure et notre éveil, du moins semble-t-il si nous le souhaitons.

  • Nous aurons toutefois un double mouvement à faire ici-bas: laisser partir l'impression d'être seul-e au monde, séparé de la Source qui se ficherait éperdument de notre sort et laisser venir la pleine conscience de notre pouvoir créateur lié à celui de la Source dont nous ne sommes - et ne pouvons - jamais être séparés!

  • Nous aurons à nous souvenir de ce que nous sommes vraiment.

Voir ce que nous croyons afin de démêler le vrai du faux, l'illusion du mensonge. Aller par delà la peur, la culpabilité et les fausses croyances vers la vie désencombrée en leur opposant l'Amour, la Vie s'aimant elle-même à travers ce qui nous met en joie, en équilibre ou en plénitude, vers ce qui favorise de plus nobles émotions ou sentiments, des états vibratoires plaisants.
Nous le pouvons réellement.
Nous pouvons préférer la collaboration, l'entraide, la main tendue, la justice, l'équité, l'empathie, la compassion ou l'altruisme.
Choisir ce qui relève de la bienveillance, de la bientraitance ou du respect mutuel.
Se rappeler que tout ce qui est fait à contre coeur - même si le résultat est positif - est une aliénation!
Qu'il importe d'être pleinement Soi dans le moment présent.

Il faut donc apprendre à laisser partir et laisser venir.