La pratique régulière de la visualisation créative assiste l’individu dans la poursuite de n'importe quels objectifs ou de n'importe quels rêves généreux ou désintéressés; elle sera d'autant plus efficace si son contenu est relayé avec le coeur en pleine conscience, sans être crispé, distrait ni obsédé par la demande formulée. Afin de profiter au maximum d'une séance de visualisation créative, il est recommandé de construire une scène ou un scénario attirant, stimulant et générateur d’émotions positives, et d'en fixer un délai de réalisation.
Par l'usage de la visualisation créative, on ouvre l’inconscient au bonheur, à l'abondance, à la santé, au succès, et ces désirs vont se matérialiser dans la réalité de tous les jours. À l'inverse, si un sujet entretient des pensées reliées à l'échec, à la maladie ou à la pauvreté, sa vie sera le reflet de ces images intérieures, et ce sont ces messages que son inconscient stockera et qui seront acceptés comme étant sa vérité et sa réalité !
 En pratique, cela donner ceci:
1. Quand vous visualisez quelque chose, vous devez être présents émotionnellement dans l'image
choisie, dans ce que vous désirez comme changement.
2. Vous remémorer votre souhait, demande, dépôt d'intention en l'habitant.
3. Mieux vaut mobiliser votre foi, votre confiance, votre conviction intime et croire que vous méritez
vraiment ce que vous visualiser. Et vous comporter déjà en fonction de la nouvelle donne attendue.
4. La visualisation créative se pratique régulièrement afin d'en extraire le doute. 10' par jour
suffisent.
5. Pas besoin d'entrer en transes! Il s'agit surtout d'être pleinement dans le changement attendu.

Source: www.lepoint.fr

« L'ouvrage raconte l'histoire de Phakyab Rinpoché, un moine tibétain d'une quarantaine d'années qui s'est confié à Sofia Stril-Rever, présentée comme indianiste, écrivain et biographe du dalaï-lama, qui enseigne la méditation et le mantra yoga.
Le 16 novembre 2003, il prend la décision la plus importante de sa vie. Alors qu'il est pris en charge gratuitement à New York, à l'hôpital Bellevue, dans le cadre du programme des survivants de la torture géré par le ministère américain de la Santé, il décide d'arrêter les soins. Et pourtant, il souffre d'une "nécrose destructrice" à la cheville droite liée à des brutalités policières. Selon le diagnostic, le processus de décomposition du cartilage, des os et des tissus est irréversible, trop avancé pour envisager une chirurgie conservatrice. Tous les médecins consultés insistent sur l'urgence de l'amputer, pour éviter une infection généralisée fatale. De plus, une tuberculose osseuse ronge ses vertèbres.
Impossible d'accepter l'amputation

S'il prend cette décision ce 16 novembre, c'est qu'il vient de recevoir une réponse du dalaï-lama en personne au courrier qu'il lui avait adressé en lui demandant de l'aider dans son choix. Il faut savoir qu'il n'a jamais accepté l'idée d'une amputation. "Couper n'est pas soigner", martèle-t-il régulièrement, déçu par cette solution proposée par les médecins d'une nation si puissante. "Je préfère rester un lama à patte d'éléphant (en raison de l'oedème monstrueux de sa jambe, NDLR), plutôt qu'à patte de souris (la taille de la prothèse, NDLR)", fait-il dire à son interprète.
"La mutilation physique est invalidante", ajoute-t-il. En plus, "couper une partie de ma jambe, c'est également détruire le support physique du système nerveux qui lui correspond. Plus tard ce sera un obstacle dans mes pratiques de yoga de l'énergie interne, car, aux stades avancés, ils requièrent de pouvoir faire circuler le principe vital à travers un corps physique complet." Et cette intégrité est aussi importante après la mort, a fortiori pour un moine bouddhiste.
Trois années de méditation
Alors la réponse du dalaï-lama vient le conforter dans sa décision : "Pourquoi cherches-tu la guérison à l'extérieur de toi ? Tu as en toi la sagesse qui donne la force de guérir. Une fois guéri, tu enseigneras au monde comment guérir." Il faudra trois années de méditation très intense à cet homme initié dès l'âge de 16 ans pour que sa cheville se régénère et qu'il puisse à nouveau marcher sans béquille et sans souffrir. Les comptes rendus médicaux sont éloquents. Les médecins qui l'ont suivi parlent de "guérison inexpliquée", voire "miraculeuse". Lui regrette que ces hommes de science restent aussi hermétiques aux possibilités de la méditation, de la puissance de l'esprit sur le corps. Mais une chose est certaine : bien peu de personnes dans le monde peuvent atteindre le niveau de spiritualité de Phakyab Rinpoché. »
Ce texte écrit par ANNE JEANBLANC méconnait pourtant l’essentiel : le miracle ne reflète pas le pouvoir de l’esprit sur le corps mais bien celui de la Conscience cosmique sur la matière. Car c’est de là que la guérison est venue.

 

Alex Orbito, donnait dans une vidéo13 quelques repères. Notre mantra devrait être la présence de Dieu est partout donc rien est impossible ! Une conviction intime à ressentir profondément, à laisser descendre en nous le calme, la sérénité et la confiance. Nous le pouvons par la respiration qui permet à notre esprit de se concentrer sans vagabonder. Par le pardon aussi qui nous fait sortir de la négativité ou du ressassement. Mais surtout par l’énergie de l’amour qui est la plus puissante et la plus « guérissante ». Elle s’obtient par la foi centrée sur le 3è oeil, sur le corps astral. Il importe d’apprendre à s’aimer soi-même globalement y compris nos imperfections. De tout regarder avec le coeur car nombre de maladies proviennent de notre mental. 

M. Orbito pratique aussi la guérison à distance ; il recommande de nettoyer notre coeur et notre esprit pour en dégager une énergie plus pure qui nous relie au Tout. Dans une pyramide, il y a une très forte connexion avec le cosmos et avec les énergies telluriques ; ça aide le corps à mieux trouver son équilibre à travers l’eau. C’est pourquoi elle a été utilisée de tout temps. Pour lui, nous sommes conviés à la guérison par le coeur.

Au-delà des polémiques touchant ces nouveaux guérisseurs, et des nombreux charlatans qui gravissent certainement autour de ces pratiques, nous retrouvons ce message véhiculé de toute part : nous sommes des centres d’amour et de compassion mal dégrossis.

 

Gabriel Lesquoy : la nourriture pranique

L’amour nous convie aussi à d’autres liens avec le Tout. Il est question de parcourir un chemin initiatique en renforçant le processus d’auto-guérison du corps qui va corriger les désordres et dysfonctionnements acquis. Le but n’est pas d’arrêter de manger mais de se nourrir en conscience de cette nourriture du soleil, le lumière appelée prǎna. Il s’agit de quitter nos prisons que nous appelons peurs, croyances, préjugés, attitudes erronées, etc. Car il n’y a pas de meilleure authenticité que celle de l’être qui se déploie au-delà des conditionnements, dans le silence, l’immobilité et la verticalité.

La nourriture prânique permet une telle approche qui ne signifie pas de se priver de toute nourriture, mais de tout approcher dans la lumière. Se nourrir du prǎna, c’est réaliser dans nos cellules que nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine et non l’inverse. Mais comment incarner l’humain en nous en étant déconnecté de notre humanité, c’est-à-dire de notre coeur, de notre intuition et donc de notre conscience supérieure ? Notre conscience inférieure, le mental égotique nous berce dans l’illusion de notre séparation du Soi et de la Vie. Aussi, se nourrir du prǎna, c’est être unifié en pleine conscience à notre globalité, le positif comme le négatif et ainsi, réintégrer le champ unifié quantique dont nous sommes composés, qui est partout, comme en nous, et dont nous n’avons jamais été séparés… Une incitation à vivre dans l’alignement vertical : physique, mental, émotionnel et spirituel, mais aussi dans le couple cerveau gauche et droit La danse de la Vie est le va-et-vient entre la conscience et l’inconscience, la forme et le sans forme, le monde et la vacuité, le nommé et l’innommable, le temporel et l’intemporel, le relatif et l’absolu. Se nourrir en conscience, se caler avec l’instant présent, déployer l’authenticité de l’être, c’est se permettre de rayonner sans frontière, sans limite, sans peur, sans colère, sans résistance aucune, devenir aussi fluide que l’eau qui coule avec les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, pleinement dans le présent pour (s’)offrir la plus belle version de soi-même. Le but demeure le bonheur à la bonne heure : cela se fait en lâchant les résistances, en quittant tout contrôle, on trouve l’abondance et une joie de vivre au présent. Le mental dans sa niche, la conscience déployée, le mental à son service en non l’inverse pour goûter l’ici et le maintenant.

 

Se décliner en 5 dimensions.


(S’)offrir la plus belle version de soi-même. La quête n’est-elle pas évidente ? Elle émerge en réalité de 5 dimensions.

La première est celle de la densification physique : une infime quantité d’esprit peut commencer à agir sur la matière. Ce niveau de conscience est lié au couronnement du monde minéral.

La deuxième dimension est celle du ressenti émotionnel : dans l’échelle des royaumes vivants, cet état est le couronnement de l’âme végétale.
La troisième dimension est celle de l’intelligence rationnelle, donc du domaine mental par lequel nous prenons conscience de notre individualité.
La quatrième dimension est celle de la conscience et de la spiritualité. Ici, le concept de la séparabilité disparaît. On fait un avec l’Univers, avec tout ce qui existe. Le coeur est le canal de l’âme qui permet l’ouverture au divin, à l’intuition, l’inspiration et l’amour. Mais, pour atteindre cet état, il faut se défaire de nos constructions mentales habituelles. C’est un travail très difficile, mais il faut lâcher prise, il faut faire le vide pour espérer sortir de la troisième dimension.

La cinquième dimension est celle où le corps-esprit s'ouvre à la Conscience cosmique, le Principe d'organisation du Tout en lien avec le créé, le vide quantique et l'incréé. Il n’y a plus de dualité ni de séparation stricte. C’est l’état de paix, de joie, d’amour qui se manifeste par la créativité. Ici, le temps est un choix qui dépend de vous. Vous n’y êtes plus soumis, mais vous le choisissez. Tout comme vous n’êtes plus uniquement ou principalement soumis à un programme inconscient lorsque vous en prenez conscience. Le passé-présent-futur est simultané comme empilé et nous pouvons y accéder via notre Conscience cosmique et même l'orienter.

 

Une évolution mesurable


Dans les années 1950, le professeur Clare Graves a formulé sa théorie de l’émergence cyclique des niveaux d’existence basée sur une hypothèse qui voudrait que les sociétés planétaires évoluent en fait par elles-mêmes en façonnant les individus qui ensuite par leur propre transformation influenceraient à leur tour la société dans laquelle ils vivent. Ses études très documentées lui ont permis de mettre en évidence des stades de développement spécifiques couvrant des périodes plus ou moins longues de l’histoire de l’humanité. Il a pu constater une accélération des mutations surtout depuis les années 1960 avec l’émergence d’individus qui vont fortement se démarquer du besoin de compétition individuelle et destructrice pour se centrer sur des motivations intérieures et des sentiments de compétence personnelle. De cette mouvance vont naître d’autres personnalités pour qui le travail doit être englobé dans un sens plus général de la vie. Leur approche devient plus globale encore, plus interconnectée dans une macrovision qui privilégie l’expérience d’Être nécessitant un bon équilibre entre le cerveau gauche et droit. Le stade suivant de l’évolution humaine pourrait se situer dans la prise en compte de la complexité de l’univers, la création d’outils planétaires globaux et sur un plan personnel, la prise au sérieux de nos dimensions bio-corporelles, de nos facultés psychologiques et spirituelles. Pour l’heure, si ces tendances existent déjà, elles cohabitent avec d’anciennes adaptations issues du passé dont il faudra bien prendre congé. Mais la théorie de l’Univers Connecté pourrait bien être le stade suivant de notre évolution.
Pourtant, une telle évolution ne se fera pas sans une redéfinition de l'essence de la VIE, de l'Amour en somme.